In Pantinum Memoriam #2 (2022)

In Pantinum Memoriam #2 (2022)


Extrait « L’Esprit Gong »

Pièce stéréophonique. Commande de l’EPT Est Ensemble pour l’Inauguration du CRD Jacques Higelin de Pantin 93500. Création le 15 octobre 2022 au « Salon Partagé ». Représentations à 9h30 et 10h30

2012. Pour les 40 ans de la classe et des studios d’électroacoustique du conservatoire de Pantin, j’ai composé « In Pantinum Memoriam » à partir des prises de sons, manipulations analogiques, sons de synthèse, ambiances, master-classes, cours, conférences, ateliers, répétitions théâtrales… fixées sur les bandes analogiques constituant les archives du studio d’électroacoustique de Pantin.
Commande du GRM pour les 15 premières minutes (21/01/2012 à l’Auditorium St Germain MPAA Paris), et de la Ville de Pantin pour la suite (Présentation de la Saison Culturelle 2012-2013), cette pièce de 48mn 04 a été créée dans sa version finale au Cinéma 104 à Pantin le 22 septembre 2012. Séances à 14h, 18h et 19h15.

2022. Pour les 50 ans de la classe et du Conservatoire, le CRD me passe commande de la suite. Dix années séparent les deux opus, et je reprends la composition cette fois-ci à partir des bandes DAT (Digital Audio Tape) datant des débuts de l’ère numérique des studios initiée par Christine Groult. Ces bandes DAT ont marqué la transition entre l’ère dite « analogique » de celle « numérique » en étant le support (sur bande) ayant précédé le « disque dur » .

50 ans : Un demi siècle, des noces d’or, une tranche de vie… un nouveau bâtiment en guise de cadeau d’anniversaire !
« In Pantinum Memoriam #2 » est la suite de la précédente et les deux pièces forment une unité dont la continuité est assurée par la chronologie des sources la composant.
Prises de sons collectives, improvisations, « Musiques à l’encre fraîche », poèmes de Valérie Rouzeau, anecdotes et transformations diverses constituent les matériaux de cette pièce (1990 à 2001).
L’écriture de la forme poursuit celle de la précédente, à savoir une succession de miniatures tantôt radiophoniques (au contenu sémantique), tantôt électroacoustiques. Les articulations résolument anecdotiques  ont valeur à la fois humoristique et didactique, afin de révéler à l’auditeur néophyte « l’envers du décor », la « face cachée du studio ».

La pièce se décompose comme suit :
1. « Encre fraiche » 
2. « Forces en mouvement » 
3. « L’Esprit Gong »          
4. « Commentaires »
5. « Venaille » 
6. « Interlude poétique : Valérie » 
7. « Points de fuite »
8. « Polyrythmies de Baudruche » 
9. « Microtest » 
10. « J’vais boire un coup »